


Pièce de théâtre suivie de Repères historiques et théologiques
Dieu le Père (DLP) existe ; la preuve c’est qu’il occupe un deux-pièces avec terrasse. Logement de fonction sans doute voué à l’import-export avec le Moyen Orient. Nous le découvrons de fort mauvaise humeur. Il vient d’apprendre que des associations humanitaires ont porté plainte contre les lieux de culte, toutes confessions confondues, pour crime contre l’humanité. Que JC, qu’il a invité avec Marie et Myriam, lui révèle qu’il soutient cette action et qu’il s’est lui-même porté partie civile, augmente sa colère divine.
Une seule solution, comprendre comment les hommes ont perverti le Dieu est Tout amour et la parole du Christ. À cette fin, JC propose de rejouer en accéléré le concile d’Éphèse - le grand brigandage dira le Pape - où les questions théologiques portant sur la virginité de Marie et la nature divine du Christ ne furent que des prétextes à des enjeux de pouvoirs et à des règlements de compte, eux bien terrestres. Se posera alors pour DLP, et D son pendant du mal, la question de l’avenir de l’humanité. Laisser ou non aux hommes une dernière chance.
Sur un ton drolatique et irrévérencieux, parfaitement documenté sur les enjeux théologiques à travers l’histoire des religions, l’auteur aborde des questions d’humanité essentielles. Un divertissement intelligent et une profonde réflexion sur notre condition et notre utilisation bien commode du divin pour nous exaucer de nos crimes.
Illustration de la couverture : Léo Paul
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Christopher Thiéry
D’Oxford à l’île d’Yeu, en passant par Londres et Paris, le parcours de Christopher Thiéry est tout sauf banal.
Citoyen français et sujet britannique, né en 1927, la carrière d’interprète de conférence embrassée de 1949 à 1999 va comme un gant à ce parfait bilingue.
Nombre d’autres activités ont émaillé sa longue vie : il fut membre fondateur, puis président de l’Association Internationale des Interprètes de Conférence (AIIC), auteur d’une thèse de doctorat consacré au bilinguisme soutenue en Sorbonne, il fut maître de conférences, puis directeur adjoint de l’École Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs (ESIT, Paris III Sorbonne Nouvelle).
D’abord interprète permanent à l’OECE et puis l’OTAN, ensuite freelance pendant une trentaine d’années, en 1979 Christopher Thiéry fut nommé interprète officiel au Quai d’Orsay, responsable de la cellule de recrutement d’interprètes pour le ministère et la présidence de la République.
Au service de cinq présidents de la République et des générations de ministres, il faut fut aussi traducteur, corédacteur de l’histoire de l’AIIC et même, à ses heures, poète et auteur dramatique. A dieu, si j'ose dire est sa première pièce éditée.
Extrait du livre - Sur Fliphtml5