
LUTHER, OU LA RÉFORME EN DIX ROUNDS
Création contemporaine et musicale
Durée : 1h
Public : Tout public dès 15 ans
« Luther, ou la Réforme en dix rounds » a pour objet la rencontre fictive entre Martin Luther et le vendeur d’indulgences Jean Tetzel à Wittenberg la veille de la Toussaint 1517, le jour où Luther est censé avoir affiché les 95 propositions contre les indulgences qui sont à l’origine de la Réforme. Étant venu voir officier Tetzel qui donne quelques échantillons de son talent, il engage le dialogue avec lui, lui reprochant cet « infâme commerce des âmes ». Tetzel lui réplique non sans bienveillance, défendant la position du pape que Luther attaque de manière assez virulente.

En représentation...
4 avril 2025 - 19h - La Margelle - Montpellier (34)
5 avril 2025 - 17h - Béziers (34)
6 avril 2025 - 17h - Uzès (30)
8 avril 2025 - 20h - Nîmes (30)


Propos
Au cours de l’entretien, Luther lui raconte les années passées au couvent, son désespoir face à la « justice de Dieu », puis lui révèle les principes de sa doctrine de la grâce : l’homme n’a pas besoin d’accomplir des œuvres méritoires, il est incapable de travailler à son salut. Il lui suffit de croire qu’il fait partie des heureux élus pour être sauvé. Tetzel trouve cette doctrine absurde et contraire à la raison, car elle suppose un Dieu capricieux, sauvant ou damnant les hommes à volonté sans souci de leur état juste ou pécheur. Les hommes, objecte-t-il, ont besoin d’être guidés par une autorité qui prend en charge leur liberté qui est trop lourde à porter. Il suffit d’obéir à l’Église en se pliant à ses commandements pour être sauvé. À la fin, d’autres thèmes sont abordés : le célibat, l’hérésie et l’Inquisition espagnole, la traduction de la Bible entreprise par Luther, l’infaillibilité de l’Église en matière d’exégèse, le sacerdoce universel.
La pièce ne prend pas parti dans la dispute, elle s’efforce de tenir la balance égale entre Luther et Tetzel, entre le futur réformateur et un représentant de l’Église catholique.
La mise en scène
Au cours de l’entretien, Luther lui raconte les années passées au couvent, son désespoir face à la « justice de Dieu », puis lui révèle les principes de sa doctrine de la grâce : l’homme n’a pas besoin d’accomplir des œuvres méritoires, il est incapable de travailler à son salut. Il lui suffit de croire qu’il fait partie des heureux élus pour être sauvé. Tetzel trouve cette doctrine absurde et contraire à la raison, car elle suppose un Dieu capricieux, sauvant ou damnant les hommes à volonté sans souci de leur état juste ou pécheur. Les hommes, objecte-t-il, ont besoin d’être guidés par une autorité qui prend en charge leur liberté qui est trop lourde à porter. Il suffit d’obéir à l’Église en se pliant à ses commandements pour être sauvé. À la fin, d’autres thèmes sont abordés : le célibat, l’hérésie et l’Inquisition espagnole, la traduction de la Bible entreprise par Luther, l’infaillibilité de l’Église en matière d’exégèse, le sacerdoce universel.
La pièce ne prend pas parti dans la dispute, elle s’efforce de tenir la balance égale entre Luther et Tetzel, entre le futur réformateur et un représentant de l’Église catholique.
Distribution
Texte : "Le Pardon de Dieu" de Gerhardt Stenger
Adaptation/Mise en scène : Henri Mariel
Création lumière : Bertrand Pineau
Avec :
Luther : Jean-François Gascard
Tetzel : Franck Steinmetz
Musicien : Marc Alexandre Gourreau
À télécharger
Captation intégrale disponible sur demande pour les professionnels
Crédit photo : Anne Groisard
La presse parle du spectacle...
"(...) En passant au crible des thèmes aussi essentiels que le salut, le rapport direct ou non à la divinité, et les dérives supposées d'une certaine Eglise, la pièce, qui se garde bien de prendre partie, questionne les limites de la liberté humaines (...). Ce duel brillant sait remettre au goût du jour un questionnement qui n'a rien perdu de son acuité ".
"(...) L'adaptation (du texte "Le Pardon de Dieu) est une réussite complète. (...) Henri Mariel est un metteur en scène expérimenté et les acteurs sont des professionnels chevronnés, excellents tous les deux.
(...) Dans le succès final des cette création, deux éléments méritent une mention spéciale :
- d'abord le texte lui-même. La qualité et la précision de la pensée, qui sont la marque permanente des écrits de Gerhardt Stenger, sont portées par une mise en forme dont la qualité littéraire s'impose à tous.
- c'est ensuite la musique, tout entière composée, chantée et jouée par le jeune Marc-Alexandre Gourreau. Une vraie découverte ! (...)"
"(...) Un dialogue en dix rounds va s’engager entre les deux personnages, chacun défendant sa thèse.
C’est l’occasion pour le spectateur de mener une réflexion sur sa propre liberté, sa responsabilité, son engagement."
Écoutez l'émission - Radio Alliance + Nîmes - 10 avril 2025
"Ce mardi 8 avril à Nîmes, 150 personnes se pressaient devant le parvis du petit Temple, rue du Grand Couvent, du côté des Halles nîmoises, afin de découvrir une performance artistique absolument magnifique. Un face à face entre Luther et l'Église catholique du XVIe siècle, en dix rounds.".
Les spectateurs parlent du spectacle...
"J'ai assisté hier à la première de "Luther, ou la Réforme en dix rounds." J'ai adoré la pièce :
- pour la qualité d'expression orale et du jeu ;
- pour le texte de très bonne facture (humour, historique, fiction) ;
- pour la qualité des éclairages/décor et de l'ambiance musicale qui accompagnaient parfaitement le climax."
"J'ai trouvé l'ensemble très juste, une interprétation des deux comédiens, tout en finesse, avec le bon équilibre entre retenue et émotion qui ont magnifiquement servi un texte pensé, pesé, écrit avec une pertinence qui m'a touchée et embarquée immédiatement.... Bravo !"
"Voilà… la tournée en Languedoc est terminée ! Tous les lieux accueillants ont été ravis et enthousiastes de la grande qualité et prestation des comédiens-musiciens-techniciens d’une part et de la qualité des échanges avec chacun."