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Luther, ou la Réforme en dix rounds

Création contemporaine et musicale   ---------    Durée : 1h   ---------   Tout public à partir de 15 ans / 2nde

Possibilité de programmer des séances scolaires + rencontre-discussion avec l'équipe artistique / PassCulture accepté

 

L'histoire

« Luther, ou la Réforme en dix rounds » a pour objet la rencontre fictive entre Martin Luther et le vendeur d’indulgences Jean Tetzel à Wittenberg la veille de la Toussaint 1517, le jour où Luther est censé avoir affiché les 95 propositions contre les indulgences qui sont à l’origine de la Réforme. Étant venu voir officier Tetzel qui donne quelques échantillons de son talent, il engage le dialogue avec lui, lui reprochant cet « infâme commerce des âmes ». Tetzel lui réplique non sans bienveillance, défendant la position du pape que Luther attaque de manière assez virulente.

Au cours de l’entretien, Luther lui raconte les années passées au couvent, son désespoir face à la « justice de Dieu », puis lui révèle les principes de sa doctrine de la grâce : l’homme n’a pas besoin d’accomplir des œuvres méritoires, il est incapable de travailler à son salut. Il lui suffit de croire qu’il fait partie des heureux élus pour être sauvé. Tetzel trouve cette doctrine absurde et contraire à la raison, car elle suppose un Dieu capricieux, sauvant ou damnant les hommes à volonté sans souci de leur état juste ou pécheur. Les hommes, objecte-t-il, ont besoin d’être guidés par une autorité qui prend en charge leur liberté qui est trop lourde à porter. Il suffit d’obéir à l’Église en se pliant à ses commandements pour être sauvé. À la fin, d’autres thèmes sont abordés : le célibat, l’hérésie et l’Inquisition espagnole, la traduction de la Bible entreprise par Luther, l’infaillibilité de l’Église en matière d’exégèse, le sacerdoce universel.

La pièce ne prend pas parti dans la dispute, elle s’efforce de tenir la balance égale entre Luther et Tetzel, entre le futur réformateur et un représentant de l’Église catholique.

 

La mise en scène

C’est une forme légère que nous donnon à cet échange théâtral. Celle qui ne demande aucun décor, adaptable donc à tous les lieux. Une forme qui repose essentiellement sur l’opposition, la réflexion, l’échange et les convictions des deux personnages.

 

Les deux comédiens débattent parmi le public installé dans un espace que nous définirons comme « la place publique ». Cet espace où Luther et Tetzel mènent la dispute. La proximité permanente avec le public permet de l’inclure comme témoin actif de cette discussion s’apparentant parfois au combat mené par des lutteurs. 

 

La musique en direct est tantôt mélodique, tantôt bruitage. Sa fonction est de restituer l’atmosphère d’une époque, d’un lieu. Mais aussi d’accompagner l’intensité des échanges, ainsi que de marquer les temps de relâche. Et comme le texte développe nombre de thématiques, chacune sera circonscrite musicalement à la façon des « rounds » qui délimitent le combat des boxeurs.  Sans nul doute, ces moments très courts constituent des respirations pour le bon entendement et l’écoute. 

 

Notre point de départ pour la composition a été les trente-six cantiques écrits par Luther. Egalement la découverte des musiciens qu’il a beaucoup aimé ou influencé : Ludwig Senfl et Josquin des Prez. Nous sommes allés également du côté d’Heinrich Schütz, de Dietrich Buxtehude et bien entendu de Jean-Sébastien Bach.  La formation de Marc Alexandre Gourreau, en charge de la création musicale, nous conduit à poursuivre le voyage d’influence musicale jusqu’à aujourd’hui avec des groupes comme les Pink Floyd et King Crimson.  Le vieil harmonium du pauvre – support instrumental et scénographique - relié à des instruments électroniques et la voix, donne une création musicale de grande originalité. 

Dates de représentations

Distribution 

Texte : « Le Pardon de Dieu » de Gerhardt Stenger    

Adaptation et mise en scène :

Henri Mariel

Luther : Jean-François Gascard

Tetzel : Franck Steinmetz

Musicien : Marc Alexandre Gourreau

Photo : Anne Groisard

                  

Teaser de la pièce

Présentation de la pièce lors de sa création

La presse en parle

"(...) En passant au crible des thèmes aussi essentiels que le salut, le rapport direct ou non à la divinité, et les dérives supposées d'une certaine Eglise, la pièce, qui se garde bien de prendre partie, questionne les limites de la liberté humaines (...). Ce duel brillant sait remettre au goût du jour un questionnement qui n'a rien perdu de son acuité ". 

Lire l'article entier > Presse Océan - 15 novembre 2017 

"(...) L'adaptation (du texte "Le Pardon de Dieu) est une réussite complète. (...) Henri Mariel est un metteur en scène expérimenté et les acteurs sont des professionnels chevronnés, excellents tous les deux. 

(...) Dans le succès final des cette création, deux éléments méritent une mention spéciale :

- d'abord le texte lui-même. La qualité et la précision de la pensée, qui sont la marque permanente des écrits de Gerhardt Stenger, sont portées par une mise en forme dont la qualité littéraire s'impose à tous. 

- c'est ensuite la musique, tout entière composée, chantée et jouée par le jeune Marc-Alexandre Gourreau. Une vraie découverte ! (...)"

Lire l'article entier > La Libre Pensée - novembre 2017

France bleue Loire Océan - La minute du Kiosque nantais - 17 novembre 2017

        

Le public en parle

"J'ai trouvé l'ensemble très juste, une interprétation des deux comédiens, tout en finesse, avec le bon équilibre entre retenue et émotion qui ont magnifiquement servi un texte pensé, pesé, écrit avec une pertinence qui m'a touchée et embarquée immédiatement.... Bravo !"

"J'ai assisté hier à la première de "Luther, ou la Réforme en 10 rounds." J'ai adoré la pièce :

- pour la qualité d'expression orale et du jeu ;

- pour le texte de très bonne facture (humour, historique, fiction) ;

- pour la qualité des éclairages/décor et de l'ambiance musicale qui accompagnaient parfaitement le climax."

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