VERTIGES DE L'AMOUR
Comédie burlesque chantée
Durée : 1h45
Public : Tout public
À la frontière de la marionnette et du réalisme
D'après quatre pièces de Georges Courteline.
Dans Vertiges de l'amour, vous rencontrerez de vrais latins lovers, de vrais cocus patentés, d’autres ne rêvant que de l’être, des intrigantes sans scrupule, des ingénues bien pourvues, des tortionnaires bien élevés, des aristocrates à cheval sur l’honneur à hue et à dia. Bref une galerie de femmes et d’hommes pour qui c’est pas facile de s’aimer tous les jours. Venez rire de leurs malheurs. Car ces gens-là d’aucune façon ne peuvent vous ressembler.
En tout cas qui que vous soyez, ici en chantant, on vous refait le portrait de la bonne humeur...
En représentation...
20 et 21 décembre 2024 - Nantes (44)
Note d'intention
Distribution
Courteline (1858-1929) met en scène et en dérision les travers de son époque. Oui, il est normal d’avoir une jeune femme que l’on entretient qui vous trompe. On rit de sa situation de bon bourgeois à la fin du XIXème siècle. Le théâtre est une catharsis, une purge de l’âme et c’est bien ce que le rire de cette époque déverse dans les salles de spectacle. Mais comme pour Labiche et Feydeau, avec Courteline il y a un second degré du rire, acerbe et « jaune ».
Patrice Chéreau a monté Le crime de la rue Lourcine en ne jouant pas la dernière scène de la pièce, celle qui révèle aux protagonistes qu’ils ne sont pas des assassins. Cette omission laissait apparaître la dimension dramatique d’une pièce qui se veut distrayante et l’horreur des pratiques et sentiments de la bourgeoisie.
Chaque époque a le théâtre qui lui correspond. De la tragédie grecque au drame bourgeois, la question humaine ne se pose pas de la même façon. Les enjeux ne sont plus les mêmes. Mais le théâtre reste néanmoins ce miroir d’interrogation d’une société.
Le projet ici n’est pas de supprimer la part d’amusement des pièces. Mais, au contraire, en redonnant à chaque scène son enjeu d’humanité, de renforcer ce rire. De retrouver cet équilibre du rire et des pleurs, cette ligne fragile et sensible qu’il est à chaque moment possible de franchir d’un côté ou de l’autre.
Écriture : Georges Courteline et Henri Mariel
Adaptation/Mise en scène : Henri Mariel
Création musicale/interprétation : Pamphile Chambon
Création lumière : Fabrice Peduzzi
Costumes : Mélanie Viot
Décors : Pascal Pietri
Avec : Praline Michel, Karine Dubé, Bertrand Pineau,
Pamphile Chambon
À télécharger
Captation intégrale disponible sur demande pour les professionnels
Crédit photos : Anne Groisard